EDF / 1 2 3 DATA

Le data design ne vient pas de naître, il s’est développé depuis une vingtaine d’années, dynamisé par les demandes des médias, par le développement des outils numériques de toutes sortes. Le temps était venu de rendre accessibles ces pratiques innovantes, audacieuses et encore trop confidentielles, comme le précise David Bihanic : « les acteurs sont aujourd’hui nombreux et variés (agences, studios, designers intégrés, etc.), leurs productions s’avancent foisonnantes... Il devenait urgent d’en permettre une visibilité grand public (tout particulièrement en France) et par là même de rompre avec certains des a priori persistants touchant à la valeur et utilité des données ».

Cette exposition a été une jolie découverte, ayant un attrait pour la technologie, voir des datas visualisées de manière artistique était quelque chose qui m'a particulièrement touché.
Les représentations numériques notamment animées sur des écrans sont celles qui m'ont le plus touché.

MONDE MULTIPLE

Cette exposition est conçue comme une exploration plastique de la lumière faisant cohabiter plusieurs réalités au sein de notre perception. Ces Mondes multiples rassemblent ici une sélection d’hologrammes issue des collections du musée présidé par Anne-Marie Christakis, présentant un ensemble de dispositifs qui reposent sur un principe d’optique. Mettant à l’épreuve ce que nous voyons, les expériences visuelles du plasticien Flavien Théry interrogent, quant à elles, nos certitudes quant à ce que nous nommons le réel.

Ayant un gros attrait pour les couleurs, cette expo m'a beaucoup plus, notamment les reflets qui sur une plaque changent de couleur. Dans mes créations personnelles j'ai souvent un retour vers les couleurs néon, notamment le bleu et le violet, et retrouver des couleurs proche du néon suscite chez moi toujours un sentiment de quiétude et de confort.
De plus les jeux de lumières étaient réellement satisfaisante, c'est réellement un environnement plaisant qui me donne envie de créer.

MONUMENTAL MINIMAL

Galerie Thaddaeus Ropac is pleased to invite you to a round-table discussion on American Minimal Art on the occasion of the exhibition Monumental Minimal in our Paris Pantin gallery Saturday 2 March at 4:30pm. The exhibition brings together twenty works by the six pioneering Minimal artists Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Mangold, and Robert Morris. As indicated by its title, the exhibition seeks to explore the ambivalent relationship of these works to the notion of the monument and to classical sculpture in general.

Le minimalisme est un courant particulier, toujours assez déroutant j'ai apprécié découvrir cette exposition qui dans un sens allait à l'inverse du minimalisme, avec de très grandes pièces.
Le contraste entre l'aspect minimal des oeuvres et la taille de ces dernières était saississant, et l'exposition instauré une sorte de silence pesant, voir presque relaxant.
Comme les expositions précédentes les oeuvres comportant de la lumière et des néons étaient mes favorites, car les plus proche de mon univers graphique et de ce qui m'inspire au quotidien.

JEFRREY SHAW

À l’entrée de la rétrospective Passé augmenté x Présent augmenté au Centre des arts à Enghien, un vélo d’appartement invite le visiteur à découvrir diverses villes. Sitôt juché sur l’engin, ce dernier peut déambuler dans Amsterdam, New York ou Karlsruhe. Sur l’écran qui défile devant lui toutefois, aucun passant, nul immeuble, ni rien qui ressemble au paysage familier des métropoles : les villes à parcourir sont des blocs de textes tridimensionnels générés par ordinateur, et se dévoilent à chaque coup de pédale comme autant d’ensembles à déchiffrer. Elles s’offrent ainsi comme une « topographie émotionnelle », inspirée à la fois de la psycho-géographie situationniste et de la Carte du tendre imaginée au 17e siècle par Madame de Scudéry.

Faisait du vélo de descente, quoi de plus ludique pour moi qu'un vélo qui se déplace dans des villes en 3D ?
Cette exposition était la plus déroutante, par sa créativité, mais aussi par ses oeuvres. Par exemple la pièce avec la 3D projeté au plafond et un sol miroir, où nous sommes restés assis plusieurs minutes pour contempler l'animation complète.
L'intéractivité aussi au coeur de notre monde aujourd'hui mise en place avec une vache holographique visible seulement avec une tablette était une prouesse à l'époque de l'artiste, aujourd'hui relativement courant la réalité augmentée est toujours selon moi un domaine porteur et qui permet beaucoup d'innovations.
Qui sait, peut être qu'un jour nou commanderons à manger en réalité augmentée avant de recevoir le plat ?

LA LUNE

À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les oeuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés. Observable par chacun de nous à l’oeil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir.

L'aspect historique comme artistique de la lune a toujours été captivant.
L'homme a toujorus été admiratif face à cet astre parfois illuminant les nuits d'étés, tout comme étant parfois totalement sombre.
Personnelement je me retrouve dans cet exposition notamment par l'aspect évident, rond, de cet astre, une forme qui m'inspire énormément dans mes créations personnelles. On retrouve aussi des miroirs avec des petites lunes lumineuses poséees au sol, un aspect poétique très présent, accollé au côté historique de la conquête spaciale avec par exemple une reconstitution de l'empreinte de l'homme sur la lune.